Virtuose de la ligne, l’architecte bruxellois Olivier Dwek séduit par des réalisations épurées d’une élégance intemporelle, qui s’autorisent du confort, de la convivialité. De l’inattendu. Un « Less is more » réinterprété à la lueur d’un environnement défini, d’un milieu particulier, qui oblige le créateur volontiers philosophe à bâtir juste…

Trop souvent, on dissocie l'architecture de l'architecture d'intérieur. Nous concevons des espaces comme un tout. Chaque pièce, chaque espace est dessiné et pensé à pouvoir accueillir mobilier, ouvres d'art, etc.Architecture et architecture d'intérieur ne font qu'un.

Dans les années 90, trop de monde assimilait le courant minimaliste comme une architecture froide et clinique. Nous défendons une architecture épuré et sobre. L'architecture doit concevoir les espaces intérieurs en fonction des espaces extérieurs pour ne former qu'un ensemble. Exemple : le sol intérieur et extérieur est le même permettant de supprimer la limite entre l'intérieur et l'extérieur.

Derrière un projet, il doit y avoir un choix dicté par une volonté philosophique de faire juste et pérenne. Le bâtiment doit se bonifier avec le temps. Faire en sorte que l'architecture soit intemporelle et qu'un bâtiment dessiné aujourd'hui fonctionne toujours dans 10, 15, 20 ans. L'architecture ne doit pas être une mode.